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Visite terrain chemin de la Bouleau

J’accompagne Allan Gauthier, surintendant adjoint chez Boisaco, pour une visite de chantiers forestiers. M. Gauthier est en charge des chantiers de l’entreprise situés au nord de Forestville (Lapointe, Alton, Bisson et Colombier) ainsi que de la construction de nouveaux chemins. Nous empruntons principalement le chemin de la Bouleau qui longe la rivière Sault-aux-Cochons.



Nous sommes le jeudi 29 octobre et l’hiver nous surprend déjà cette semaine. La neige tombée hier a glacé sur la route et a forcé l’arrêt du transport de bois durant la nuit; il faut faire entrer les opérateurs des sableurs pour rendre la route praticable. Notre première aventure de la journée consiste d’ailleurs à tirer un pick-up 2 x 4 (ben oui ça existe et c’est pas très pratique!) hors de sa glissante position vers le fossé. Allan et Stéphano venu à la rescousse font leur cardio du matin en sablant un bout de chemin à la pelle ronde!


Nous sommes dans de la forêt mixte, c’est-à-dire qu’il y a des conifères mais aussi des feuillus, surtout peuplier faux-tremble et bouleau blanc. Alors que les résineux (synonyme de conifères) sont acheminés à la scierie de Boisaco de Sacré-Coeur, les feuillus vont à l’usine Bersaco des Bergeronnes. Le bouleau est aussi vendu pour du bois de chauffage.



Nous croisons un camion de la SOPFIM; en effet leurs travailleurs font de l’échantillonnage tout l’automne pour le suivi de l’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette. Les sapins et les épinettes du secteur sont affectés par la tordeuse mais la récolte préventive permet au moins de les récolter avant qu’ils soient morts. Les pins gris eux sont très beaux. Le peuplier faux-tremble est jeune et de bonne qualité, rarement carié. Cet endroit a déjà été récolté dans les années 50-60. C’est ce qu’on appelle une forêt de deuxième venue. On peut trouver de vieilles souches et des traces d’anciens chemins.


Le chemin de la Bouleau est classé corridor routier, donc une lisière de 30 mètres de forêt doit être laissée à certains endroits pour le paysage. Durant les deux semaines de la chasse, une entente d’harmonisation avait été prise avec la ZEC de Forestville pour déménager les machines et faire des travaux ailleurs. La coupe pratiquée est la CPRS (coupe avec protection de la régénération et des sols). Une coupe ici n’est jamais d’une grande étendue, car le terrain est très montagneux et il y a aussi des zones humides où on n’intervient pas. Une femelle orignal est passée sur le chantier ce matin, observation privilégiée des forestiers lève-tôt.

Marie-Eve Gélinas

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